Fisheure ASBL

Les réserves temporaires : 

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Ces actions d’envergure ne sont pas nouvelles et portent déjà leurs fruits dans de nombreuses rivières belges. Les services de la pêche peuvent en attester.

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Les parcours " No-Kill" :

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"No kill, catch and release" (ne pas tuer, attraper et relâcher), voilà des mots anglais qui ne font pas vraiment parties de notre culture. Pourtant ils sont fréquemment employés dans le monde de la pêche à la mouche.

Pourquoi créer un parcours "no kill", laisser un espace réservé exclusivement à une catégorie de pêcheurs?

En fait, pour remettre un poisson à l'eau sans le blesser, ce qui est le but de l'opération, il faut prendre des précautions et utiliser un mode de pêche adapté. Beaucoup s'accorde à dire que seule la pêche aux leurres artificiel donne des garanties de survie au poisson. Les mouches artificielles, cuillère, poisson nageur s'accrochent généralement juste sur la lèvre de la truite. Généralement, au toc, l'asticot rentre au fond du gosier, il est alors très difficile de sortir l'hameçon sans blesser à mort le poisson.

Le no kill est très pratiqué chez les anglosaxons, bien sûr on peut apporter des critiques à cette forme de pêche. Dans les revues spécialisées, on lit parfois que le no kill s'il est effectué sans précaution peut être inutile. Il semble qu'en rivière, cette pratique a plus de chance de réussir qu'en réservoir en raison de la vivacité des eaux.

Pour bien faire, on doit se munir d'une épuisette adaptée, abréger la lutte avec la truite, la décrocher avec un outil bien spécifique et surtout de bien la tenir lors de sa manipulation (éviter de le serrer sur sa cavité abdominale mais plutôt sur le dos). Après cela on pourra relâcher le poisson en espérant qu'un autre pêcheur éprouvera le même plaisir lors de sa capture, un autre jour...

Pêcherie :

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Pourquoi garder une zone « pêcherie » si les parcours No-Kill sont les plus adaptes ? Tout simplement pour contenter les pêcheurs, une partie des pêcheurs pas le petit groupe de spécialistes locaux dont certains ne voient que leur bout de leur nez. En effet une partie des pêcheurs veut simplement prendre du poisson et ces pêcheurs préférerons pouvoir garder 3 arcs que de réaliser de beaux combats sur des farios sauvage plus difficile à leurrer. Les fario deviennent rares, protégeons-les ! Et comme le prédateur qu’est le pêcheur réclame une proie, offrons-lui un autre poisson qui s’appelle aussi truite, l’arc-en-ciel. Elle est bagarreuse à souhait, mord à toutes les techniques, mord toute la journée, est plus facile à attraper pour les débutants, ne se met pas en compétition avec les farios et surtout ne risque pas de s’hybrider avec.